Etape St-Louis - Nashville

Aujourd’hui 27 mai, c’est la plus longue étape de notre périple car nous devons récupérer les quelques dizaines de miles de la veille jusqu’à St-Louis que nous n’avons pas eu le courage de boucler, soit 360 miles (580 kms) qui nous attendent pour arriver à Nashville.

C’est donc de bonne heure, enfin presque, aux environs de 8h30 et après un breakfast rapidement englouti, que nous reprenons la route vers St-Louis sur la mythique route 61, la route du blues que nous quittons ensuite, après avoir traversé le Missisippi sur le nouveau pont en remplacement du Old Chain of Rocks Bridge sur la route 66.

Puis c’est la longue traversée de l’Illinois en direction du Kentucky en passant par la concession HD de Vernon, puis celle de Marion. Pour donner un ordre d’!dées, quasiment toutes les concessions que nous avons visitées sont au moins aussi grandes que celle d’Annecy (qui est la plus grande d’Europe). Il existe plusieurs modèles non commercialisés en Eurrope, par contre le V-Rod et toute la gamme ne sont quasiment pas représentés.

Le soleil cuisant à notre départ commence à se raréfier jusqu’à ce que le ciel s’assombrisse en arrivant dans le Kentucky, et nous oblige à enfiler nos combinaisons de pluie car dans ces régions les pluies et les vents se déclenchent soudainement et ils peuvent être violents.

Le Kentucky est fait lacs et de grandes forets vallonées, des paysages magnifiques qui pourraient rappeler le Canada tel qu’on se l’imagine.

C’est enfin l’arrivée à Nashville où nous devons nous débrouiller pour trouver l’hôtel car le GPS nous a lâchement laissé tombé en cours de route, mais c’était sans compter sur les sens inné de l’orientation d’Ursu, et c’est « the fingers in the naze » qu’elle nous a guidé jusqu’à l’hôtel.

Il est 20h30 lorsque nous nous installons enfin dans les chambres avec la faim qui nous tenaille, surtout Marceau (il a toujours faim! Lol!)

C’est pourquoi nous décidons de descendre en ville, sauf Eric qui s’est volontairement mis à la diète, pour manger un morceau, mais Nashville quand on connaît pas, c’est pas évident. Heureusement super Ursu s’est mise en position GPS et nous a mené près d’un restau, apparemment trés sélect, mais on a vite sympathisé avec le barman (un black impressionnant) qui nous a concocté un menu trés raisonnable. On s’est quand même couché vers 00h30. Avec 580 kms dans la journée, c’est pas mal, surtout Véro qui tient le choc, bravo Véro, mais comme elle dit: « le déplacement en vaut la chandelle...ou vice versa... » Il est tard ou tôt (c’est vous qui voyez), je me couche.

Bye...have a good night!

Phil